[Animé] Major

Fait par Jkubauman (DeviantArt)
Cette fois, je fais un petit billet pour parler d'un Animé qui me tient beaucoup à coeur également. Il s'appelle Major, et la diffusion de la série est désormais terminée au Japon. Elle a été presque entièrement traduite par la Gokuraku Club qui s'est malheureusement arrêtée à quelques épisodes de la fin de la sixième saison à cause des soucis personnels. Mais vous pouvez aisément les trouver en VOSTA si vous le voulez.

Nous suivons l'histoire de Goro, un petit garçon de trois ans qui est fan de base ball, son père étant lui-même joueur professionnel dans l'équipe de Yokohama Blue Oceans. Dans cet animé, il n'est pas uniquement question de sport comme peut l'être Captain Tsubasa par exemple, la relation entre les personnages et le Drama étant beaucoup mis en avant dans cette série. Je ne vais pas trop m'étaler sur le scénario afin de ne pas trop en dévoiler, mais la série se termine lorsque Goro a à peu près vingt ans. Il existe également plusieurs OAV et un film retraçant des ellipses faites dans les épisodes ou bien même la suite de ce qu'il se passe après la sixième saison.

Comme je le disais donc, la relation entre les personnages et les évènements est vraiment mise en avant et c'est ce qui m'a d'abord plu dans cet animé. Je n'étais pas spécialement fan de ce sport lorsque j'ai commencé à regarder, mais après six saisons, je me suis carrément mis à suivre la MLB pour en savoir plus sur ce sport, les bases ayant déjà été plus ou moins apprises grâce aux épisodes visionnés. Mais bien sûr, ce n'est pas pour autant que le base ball n'est pas mis en avant, loin de là même! C'est toujours le thème principal de la série, puisque l'on suit le parcours de Goro au fil des années.

Si je devais vous conseiller sur un manga de sport changeant du foot, Major est certainement l'un voir le meilleur animé parlant de base ball sorti au Japon. Je vais donc vous mettre ci-dessous un site pour les télécharger légalement puisqu'il n'y a pas de licence en Europe pour ce manga et donc cet animé.
Voici donc un lien pour la première saison, et les suivantes sont également sur le même site, en plus du film et de l'OAV. Bon visionnage, vous ne le regretterez pas!

[Test] New Little King's Story

Fraîchement Platiné, je me permets de faire un petit retour sur New Little King's Story, sorti en Septembre dernier. Sachez déjà qu'il n'est pas forcément évident de le trouver en grande surface, j'en ai vu que très peu. Je me suis dirigé vers un magasin Lillois indépendant, allez une petite pub s'impose, il s'agit de Games Wave!
Merci à DocteurW00t pour les images !
New Little King's Story c'est un peu le mélange de plusieurs genres. Pour ceux y ayant joué sur GameCube - ou peut-être sur Wii U dans quelques jours - il y a une forte ressemblance avec Pikmin dans la façon de combattre et de se déplacer sur la carte du monde. En effet vous prenez le rôle du roi du royaume d'Alpoko qui vient de se faire voler son château par le Roi Démon. Du coup, vous vous installez avec vos sujets dans une petite bourgade et vous avez donc pour ambition de combattre ce vilain pour récupérer vos biens. De plus, les Princesses du Royaume que vous aviez gentiment invité ont été kidnappées par ce dernier. Au départ vous ne posséderez pas énormément de sujets, mais cela augmentera au fil du jeu. Vous vous déplacerez donc avec vos unités, et vous devrez les lancer à l'attaque en visant vos cibles. Après l'attaque effectuée, ils reviendront à vos côtés. C'est le côté très Pikmin-like du titre, et c'est très sympathique comme cela.
Voici plusieurs des nombreuses classes du jeu.
Cela est mélangé également avec une pointe de RPG pas spécialement énorme, mais suffisante pour un titre de ce genre. Gestion de la classe de vos sujets, mais également des équipements - Coiffe, Tenue, Arme - chaque classe possède ses propres caractéristiques et vous permette d'avancer dans le jeu. Vous avez des combattants hors pair comme les chevaliers et les chasseurs, et après beaucoup de classes centrées sur les à côté du jeu, comme des fermiers, des mineurs, des bûcherons, des charpentiers, des cuisiniers.. Il y a au total vingt-trois classes différentes - donc certaines uniques, appelées "Immigrés" - qui vous permette d'avoir de la diversité sur le champ de bataille.

Mais comme il va s'avérer être difficile de récupérer votre royaume, vous allez carrément devoir en reconstruire un afin de récupérer votre lustre d'antan et avoir les forces nécessaires pour attaquer vos adversaires. Ainsi, c'est là que la gestion s'amène et c'est je trouve très plaisant de pouvoir développer sa ville. Construction de bâtiments afin d'avoir de nouvelles classes, des habitations pour augmenter le nombre de sujets dans votre royaume.. mais également des propositions de "lois" à mettre en place sur vos sujets, taxation de ces derniers si vous le souhaitez.. car il est clair que pour développer ce royaume, il va vous falloir de l'argent. Certainement l'une des données les plus importantes du jeu, car elle sert dans tout, ou presque.

Vous pourrez récupérer de l'argent en récupérant les objets laissés par vos ennemis vaincus au combat, mais également en terminant des quêtes, et aussi en creusant, cassant des pierres, coupant du bois.. en récupérant des ressources donc mais aussi en cassant des jarres qui détiennent des lingots ou des pièces d'or. Les équipements sont également ramassés ou récupéré via les coffres que vous pouvez trouver sur la carte également. Vous gérerez donc votre royaume depuis votre Trône de Fer à l'intérieur de vos murs. Vous aurez depuis ce menu accès à vos projets d'amélioration du royaume, mais également la liste des citoyens, les options, de l'aide.. et surtout, votre messagerie, qui est tout simplement votre liste de quêtes.

C'est ici que vous amènerez votre Royaume à la gloire..
Comptez à peu près une cinquantaine de quêtes, sachant que certaines reviennent continuellement et consistent à tuer un ennemi à un endroit précis. Certaines quêtes sont obligatoires bien sûr, car elles suivent le cheminement de l'histoire, d'autres sont données par les Princesses une fois libérées. Il y a également des quêtes en ligne, qui promettent des combats plus relevés que ceux donnés par le jeu de base, mais il faut une connexion internet pour les télécharger du moins. Vous aurez accès à des messages envoyés par vos sujets, et c'est franchement sympa de les lire car c'est un bon esprit. Je ne vais pas détailler, mais ça détend entre deux quêtes.

La carte du monde est assez vaste, et vous promet plusieurs milliers de pas avant la fin du jeu - j'étais personnellement à plus de 100.000 pas, encyclopédie des records oblige - et les décors sont divers et variés. Montagne au nord, plaine des sucreries au sud-ouest.. ça change et les ennemis peuvent changer selon la zone où vous vous trouvez. Je ne m'étale pas trop sur le scénario, qui est basique mais sympa à suivre tout de même, ça reste du classique.

Je vais parler du plus gros point noir du jeu.. qui est le framerate. Au début du jeu, ce n'est pas gênant. Mais à partir du moment où votre royaume est assez bien développé et que vous pouvez emmené au minimum douze sujets, le jeu commence à avoir des lags dès que vous vous promenez en ville. Ca peut être gênant pour certains - ça l'était pour moi au début - mais j'ai trouvé des alternatives pour ne pas me promener en ville avec tous mes sujets. C'est grâce à l'utilisation des canons jump! qui sont des sortes de téléporteurs. Ils vous emmènent sur les zones dans lesquelles vous avez débloqué un canon, vous permettant ainsi de partir une ville pour aller chasser du monstre ou tout simplement se promener. Ainsi, si vous avez à faire en ville, allez-y seul, ou en compagnie de quelques gardes et une Princesse..

Tous les équipements que vous mettez sur vos sujets seront visibles en jeu.
Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à obtenir le trophée de NLKS, même s'il est très chronophage si on ne s'y prend pas en avance. En effet, il y a neuf fins à débloquer, et pour la toute dernière, ça vous prendra une dizaine d'heures si vous n'avez pas pris les dispositions nécessaires pour les réaliser plus rapidement. Je vous explique brièvement - c'est pour moi, le seul trophée à expliquer, le reste se faisant sans complications - dans votre liste des citoyens, vous avez des smileys qui changent selon l'opinion qu'on les personnes sur vous. Il faut mettre un sourire avec une tête orange à côté des Princesses pour qu'elles vous apprécient toutes. Il faut donc déjà en avoir avec toutes les princesses sauf la dernière, et terminer le jeu huit fois. la neuvième fois, vous mettez la dernière princesse à la même opinion, et vous débloquerez la neuvième et dernière fin. Je vous conseille donc de prendre le plus souvent possibles les princesses avec vous, jusqu'à ce qu'elles obtiennent ce fameux smiley !

LES PLUS.. :
- Pikmin-RPG-Gestion très intéressant
- Classes, bestiaire, quêtes et équipements variés, carte du monde vaste
- Les différentes formations pour le combat vraiment sympa

LES MOINS.. :
- Les ralentissements qui sont (très) gênants
- Quelques soucis de caméra
- Peut-être un poil trop facile, mais la difficulté peut s'augmenter

Merci à DocteurW00t de Gamekult pour les screens !

Disiz - Extra Lucide

Définitivement mon coup de coeur en 2012.
Retiré de la scène rap depuis 2010 avec son Disiz the End, l'un de mes rappeurs français favoris est revenu dans le Game cette année avec la sortie de son nouvel album intitulé Extra Lucide le 29 Octobre 2012.

Déjà, il faut être clair : dans cet album, Disiz se démarque de ce qu'il a pu faire dans le passé. Avec l'étiquette du « Rappeur Comique » qui le suivait depuis ses débuts, avec notamment le single J'pète les plombs qui l'a fait connaître. Dans ses textes, on voit déjà qu'il a pris en maturité et qu'il parle maintenant en tant qu'homme, plutôt qu'en jeune adulte et l'image qu'il collait depuis longtemps.

Les thèmes principaux de l'album sont l'Amour, comme l'illustre le coeur présent sur la pochette de l'album. Mais aussi de la famille, quelque chose qui est très important à ses yeux, vu que c'est pratiquement repris dans chacun de ses titres dans cet album. De plus, il n'hésite pas à faire participer ses amis ainsi que sa famille dans ses clips vidéos, voire même dans ses chansons avec ses enfants qui sont sur quelques morceaux, notamment Bullshitter qui est uniquement disponible sur l'édition spéciale de l'album.

Comme il le dit lui-même, ses cibles sont les coeurs. Il cherche à travers son album de toucher son public et ceux qui l'écoutent. Il n'est clairement plus là pour faire du chiffre, toucher de l'argent comme le font beaucoup de rappeurs aujourd'hui et qui l'exhibent complètement. Il parle de sa vie, de la condition dans laquelle il vivait avec sa famille ces dernières années également, montrant que tout n'était pas rose pour lui et les siens et que malgré tout, il était heureux, le simple fait d'être avec ses enfants et sa famille, son cercle d'amis lui permettant d'avoir le bonheur. Il n'est pas du tout dans la matérialité comme peuvent l'être des rappeurs comme Booba pour ne citer que lui, qui est complètement opposé.

Si je devais le comparer à un autre chanteur, je le situerais au niveau de MC Solaar. Il utilise les rythmes présents dans le rap, mais ces textes ne sont pas réellement du rap. Enfin si, mais c'est plus que ça pour moi, comme pouvait le faire MC Solaar dans ces premiers albums, ces derniers étant plus tournés vers la variété. J'ai bien sûr quelques chansons préférées dans cet album, comme c'est généralement le cas sur chaque disque, peu importe le chanteur. Je les garde, dans laquelle il parle de ses souvenirs d'enfance notamment, en remontant petit à petit jusqu'à aujourd'hui, Auto-Dance qui pour moi symbolise tout simplement la joie, le fait d'être heureux et qui me rend vraiment positif à chaque fois que je l'entends. Mais il y aussi des chansons plus sérieuses dans le thème général, comme Salauds de pauvres dans laquelle il parle de la condition des hommes en général et le contexte actuel dans le monde : « On pleure devant les infos, en redemande comme des nymphos »

Même si vous n'aimez pas le rap, ce qui peut se comprendre, je vous conseille d'écouter attentivement cet album. Même ceux qui sont réticents pourraient découvrir un artiste qui dépasse le rap aujourd'hui à mes yeux. Tout ce qu'il a pu apprendre ces dernières années - il a notamment repris ses études, écrit un livre - montre la maturité qu'il a acquis et tout se ressent à travers ses textes et ses paroles dans cet album.

Voici le lien de l'album sur Deezer qui vous permet de l'écouter gratuitement. Je vous mettrai également le clip de son second single, j'ai nommé Best Day.

[Test] Jet Set Radio

Nous sommes beaucoup de joueurs de PS Vita à avoir attendu ce jeu. Plusieurs fois retardé alors que son jumeau était déjà disponible sur Playstation 3, j'ai pris mon mal en patience afin d'attendre l'un des meilleurs jeux depuis le commencement de notre nouveau millénaire. Initialement sorti sur Dreamcast, la dernière console de Sega, une réédition a donc été faite sur nos Vita d'un des meilleurs jeux jamais sortis sur cette console à l'époque : Jet Set Radio ! 

Jet Set Radioooooooo !
Parlons donc un petit peu plus des bases de ce jeu. Il mélange deux jeux en même temps si je puis dire : On se promène avec nos personnages à l'aide de rollers super sophistiqués qui déchire leur grand mère au point de nous faire voler après un magnifique wallride, mais ce ne sont pas des gars lambda ne font que de la promenade non.. Ce sont des taggeurs qui font donc des graffitis afin de montrer leur puissance dans la ville de Tokyo-to, plus communément appelée Tokyo bien sûr. Vous contrôlez initialement Beat, qui est plus ou moins l'un des fondateurs du gang GGs, qui domine la partie de Shibuya-cho et est en conccurence avec les Noise Tanks et les Poison Jam. 

Bien que cela ne soit pas réellement représentatif avec les screenshots pris via ma PS Vita, le jeu est magnifique grâce à l'écran OLED de la console, malgré qu'il soit sorti il y a douze ans déjà. C'est grâce notamment au cell-shading qui a tendance à vieillir "moins facilement" que de la 3D de l'époque par exemple. Certes, on voit quand même que le jeu est assez vieux, mais le portage est de très bonne qualité sur le plan esthétique. Quant à la bande-son du jeu, elle était déjà extra à l'époque, elle l'est toujours autant aujourd'hui. Si vous voulez d'ailleurs en avoir un aperçu, vous pouvez vous rendre sur cette tracklist youtube pour l'écouter et vous faire un avis.

Les graffitis se font avec le joystick gauche uniquement.
Comme on peut le voir avec le screen ci-dessus, les phases de graffitis sont une sorte de QTE avec les joysticks. Si vous arrivez à enchaîner les manipulations à faire sans erreurs, avec vous gagnez des points bonus à la fin du graff. Ce n'est pas le seul moyen mais c'est la façon principale d'augmenter son score générale que l'on peut voir en haut à gauche. Quant à la jauge orange juste au-dessus, il s'agit de la vie du personnage. En parlant de ça, vous avez possibilité de jouer plusieurs personnages comme Beat, Gum, Tab, Yo-Yo (qui est présent ci-dessus) et bien d'autres que je n'ai pas encore débloqué. Il y en a pas mal et certains sont cachés, et ne s'obtiennent que grâce au scoring. 

Car en effet, le score sera très important pour les chasseurs de trophées comme les joueurs souhaitant juste faire le jeu à fond. À chaque fin de niveau, votre score est compté et un rang vous est donné : Le meilleur étant le rang Jet. Personnellement je n'ai réussi qu'une fois pour le moment à obtenir ce rang, donc je sais que la rejouabilité est présente si on veut absolument scorer. Si vous jouez sans vous prendre la tête, c'est très possible également. 

Vous pensiez réellement pouvoir faire ça en paix ?
À chaque fois, le Capitaine Onishima qui est présent ci-dessus viens mettre son grain de sel pour tenter de vous arrêter, lui qui veut absolument éradiquer les gangs en rollers qui font des graffitis un peu partout dans la ville. Et au fur et à mesure des niveaux, ses moyens sont carrément démesurés mais absolument tordants. Des tanks aux chiens, en passant par les hélicoptères.. il fera ce qu'il peut pour vous boucher le passage. Lorsqu'ils interviennent vous pouvez vous en aller en passant sur les flèches bleues et ainsi être tranquille.. jusqu'à ce qu'il vous choppe une nouvelle fois. Cela met du piment dans votre partie : Tenterez-vous le diable en continuant à faire votre graffiti pour continuer à enchaîner les points bonus ou bien prendrez-vous la fuite pour être tranquille juste après ? À vous de voir..

Quant aux niveaux, ils sont généralement sur une grande zone qui est plus ou moins disponible selon les niveaux. Mais elles sont assez denses et c'est sympa de pouvoir se balader un peu partout. Attention cependant : il y a toujours un compte à rebours qui est là pour vous rappeler de faire votre travail! Au départ les zones sont fermées ou inaccessibles car pas utilisées dans certains niveaux, mais ensuite vous aurez des graffitis disséminés un peu partout qu'il faudra faire, et donc l'exploration si je puis dire sera de mise. Sans oublier également les passages secrets ou alternatifs plutôt sympa qui vous font changer parfois, notamment cette voie de métro que j'avais complètement oublié à l'époque où j'y avais joué - mais en même temps, j'avais neuf ans. -

Oui oui, j'attends le métro là. 

LES PLUS.. :
- Un classique de la Dreamcast sur PS Vita
- La bande-son qui est un superbe et vraiment de bonne qualité
- Gameplay inédit pour l'époque et le scoring qui peut en attirer beaucoup

LES MOINS.. :
- Apparemment sujet à bugs selon certains retours (RAS chez moi)
- Même si l'écran OLED magnifie le jeu, certains peuvent trouver ça vieillot
- La caméra peut faire galérer parfois

[Test] New Super Mario Bros 2

Qui ne connaît pas Mario ? Cet illustre plombier multi-tâche qui fait le bonheur des joueurs depuis maintenant plusieurs décennies.. Notre plombier moustachu est de retour sur 3DS après un passage remarqué de Super Mario 3D Land sur la même plateforme. Et en attendant l'arrivée de la Wii U et de NSMBU qui s'annonce prometteur, nous allons donner notre avis sur ce dernier opus. Cette fois il n'est plus uniquement question de sauver la Princesse Peach, il faut dire que Mario commence à en avoir marre : Il veut se faire de la maille, et il a pas froid aux yeux. Clairement tourné sur le côté monétaire, le sacro-saint objectif est de réunir 1 000 000 de pièces durant tout le jeu. Oui, j'ai mis les zéros pour faire un peu peur. Voici donc le fil rouge principal de New Super Mario Bros, au point qu'on en a strictement rien à faire de ce que peut devenir la princesse, Mario préférant faire des allers-retours sur le chemin de la délivrance pour mettre encore plus de beurre dans les épinards quand il rentrera les manger avec Luigi.. hum et Peach bien sûr. On ne va pas le cacher, un million de pièces c'est clairement abusé mais ça permet de se dire que la durée de vie du jeu est terriblement longue si on est prêt à ne pas lâcher l'objectif des mains et de faire reddition. Lorsque j'ai terminé terminé mon premier run, en terminant donc une fois tous les six premiers mondes (Il y en a neuf en tout) j'en étais à environ 36000 pièces.

Oui ça semble sadique autant de pièces, mais Nintendo est gentil et à pensé à nous : Il y a l'arrivée d'un nouveau mode appelé « Pièces en folie » qui permet donc de récupérer des pièces plus rapidement que via les niveaux. Question contenu de ce mode de jeu, il se débloque au fil des niveaux que vous débloquerez dans le mode principal. Vous pourrez jouer à ce mode de jeu dès que le premier monde sera terminé. Lorsque vous faites une partie, vous avez trois niveaux aléatoires (ou presque) venant de mondes que vous avez débloqué : 1-1, 1-3, 1-5.. Tout dépend de votre avancée dans le mode normal du jeu. Et vous avez une cinquantaine de secondes pour terminer le niveaux. Il faut donc récupérer le plus de pièces possibles tout en terminant le niveau avant la fin du temps imparti. Parce que le temps, c'est de l'argent! Il est possible de réaliser les niveaux soit en étant un Mario normal, soit en étant en tenue Tanuki (!) blanche qui est un mix entre la tenue Tanuki disponible dans cet opus et l'étoile qui vous rend invincible. Mais en contre partie, le temps requis sera moindre et il faudra aller encore plus vite pour terminer le niveau! Si vous touchez le haut du drapeau d'ailleurs, le nombre de pièce obtenues durant le niveau sera multiplié par deux : toujours bon à prendre pour augmenter son compteur. Bien sûr des fonctions StreetPass sont disponibles sur le jeu, avec notamment des partages des records de pièces obtenues par niveau afin de comparer avec ses amis qui a été le meilleur. On peut également voir le compteur mondial de pièces obtenues depuis la sortie du jeu au Japon, j'ai pas le chiffre exact mais ça fait peur, on devait être à plusieurs dizaines de millions de pièces, si ce n'est plus d'ailleurs.
Le Tanuki, la grande nouveauté de cet opus.
Mais il ne faut pas oublier le mode principal de Super Mario Bros qui reste le mode classique dans lequel vous passerez plusieurs heures de jeu. Un nouveau type de gameplay avec le Tanuki qui permet de prendre le vol et d'aller dans le ciel chercher les pièces vous attendent ou se cachent plus haut dans les passages secrets. Concrètement, le scénario du jeu ne change pas : Peach est attrapée par les Koopalings et il vous faut la sauver en traversant les neufs mondes jeu. Trois mondes sont à débloquer uniquement grâce à des passages secrets comme ils le font si bien chez Nintendo. Chaque niveau se succède en mettant au milieu une tour avec la présence du même boss à chaque fois : Des rhinocéros sur lesquels il faut juste taper le bloc « ? » placé juste en dessous pour les faire tomber. Beaucoup d'originalité non ? Ils sont juste plus forts au fil des mondes mais ne cassent pas trois pattes à un canard non plus. Le château final est gardé par un Koopaling différent à chaque fois qui passe le relais si jamais il est vaincu. Une super course-poursuite.

Autre nouveauté de l'opus : La possibilité d'avoir un « bloc doré » sur la tête qui vous donne des pièces lorsque vous sautez et courrez rapidement, et aussi une « fleur dorée » qui vous transforme en Midas - Non pas le truc de voitures - tout ce que vous touchez avec votre boule de feu devient une pièce. Les blocs deviennent des pièces, les monstres vaincus donnent directement des pièces.. Et aussi le cercle doré, qui donne un temps où tous les monstres deviennent dorés, les blocs également, et cela permet de gagner des pièces un peu plus rapidement. On a noté une petite augmentation de la difficulté mais elle est surtout liée à « l'appât du gain » du joueur. Grosses pièces pas forcément facile d'accès vous devrez prendre des risques pour aller les chercher parfois, quitte à mourir plusieurs fois avant de récupérer ce précieux sésame. Ainsi, pour ceux qui n'arriveraient vraiment pas à terminer un niveau, la tenue Tanuki blanche se débloque et vous rend invincible et complètement abusé. Cela vous débloque le prochain niveau mais ne termine pas officiellement le précédent, il faudra le refaire ensuite si vous voulez avoir le cercle bleu sur le niveau.
Un mode multijoueurs toujours aussi mal exploité.
Aussi apparue dans les nouveautés à l'instar de l'épisode Wii, le mode multijoueur est disponible sur la 3DS. Il faut deux joueurs possédant une cartouche pour y jouer ou cela est impossible. Malheureusement il est bien trop semblable à celui de la Wii, avec tous ses défauts. Un seul écran pour les deux joueurs, c'est bien trop obsolète pour aujourd'hui. Toujours contraint d'attendre l'autre qui est à la traîne - En vrai c'est toujours moi - on meurt facilement et se transforme donc en bulle comme dans dans l'épisode sorti sur sa grande soeur. Bien dommage quand on sait que l'on joue sur deux consoles distinctes.. On voit bien que les développeurs ont juste mis ça pour faire joli en faisant un beau copié-collé plutôt qu'une refonte du mode avec Luigi.

Nombreuses ont été les critiques sur le jeu à propos de sa grande ressemblance avec la version Wii. Mais n'y ayant jamais joué, je n'ai pas eu de redondances visibles sur cet épisodes. Du coup les ressemblances sont apparemment frappantes, autant sur les niveaux que sur les Boss (les Koopalings) et même les musiques apparemment. Mais comme je n'ai aucune donnée de ce côté il est difficile de comparer.

LES PLUS.. :
- Enfin un Mario classique sur 3DS
- Pièces en folie, une bonne idée qui ajoute de la difficulté et de la pression
- Un but ultime long à atteindre qui vous tiendra en haleine pour des heures
- Battre les records de ses amis via le StreetPass

LES MOINS.. :
- La 3D elle est où ?
- Un mode multijoueur au ras des pâquerettes et mal foutu
- Une trop grosse ressemblance apparente pour les joueurs de Wii
- Mais où est notre ami Yoshi ? Sur Wii U! :(

[Test] Sleeping Dogs

Welcome to Hong Kong Mr Wei Shen.
J'ai décidé de commencer par le test d'un jeu sorti très récemment, et qui n'avait pas forcément un intérêt énorme à mes yeux lors de sa sortie : Sleeping Dogs. Pour l'introduire nous allons parler du développement « chaotique » qu'a reçu le jeu au fil des mois qui précédaient sa sortie. En effet, si jamais vous viviez dans une grotte ou bien que tout simplement l'actualité de ce jeu ne vous intéressait pas tellement, vous ne saviez pas que les droits du jeu appartenaient précédemment à Activision, qui a tout bonnement laissé tomber ce jeu. C'est Square Enix qui a repris la charge d'éditeur et lorsque des soucis pareils sont présents lors d'un développement, on peut presque annoncer que le jeu ne sera pas terrible (à l'image d'un Duke Nukem Forever vraiment à chier). Finalement je dirai « bonne pioche » aux gars de Square Enix.

En effet à mes yeux, ce jeu donne une nouvelle fraîcheur au genre que l'on appelle « GTA-Like » de part son univers tout d'abord. En effet, fini les Etats-Unis, on se retrouve plongé directement dans la ville de Hong-Kong, en Chine. Une première je pense dans le jeu vidéo, ou bien dans ce que j'y connais personnellement. Comme c'est mon premier test, je le dis rapidement, on va opérer point par point. Sans pour autant que ça fasse un genre de tableau. On va d'abord commencer par le scénario du jeu. On prend le contrôle de Wei Shen, un gars originaire d'Hong Kong qui a quitté le pays lorsqu'il était jeune avec sa mère et sa soeur, filant à San Francisco. Il revient plusieurs années après, alors que sa mère et sa soeur sont décédées toutes les deux. Le jeu démarre avec un deal de drogue qui tourne mal pour Wei Shen et son collaborateur. Il se fait attraper par la police et rencontre en garde à vue un ami d'enfance à lui, qui fait parti de la Triade chinoise plus connue sous le nom des Sun On Yee. Mais ce qu'on apprend ensuite, c'est que Wei Shen est en fait.. un policier de San Francisco. Il est revenu à Hong Kong afin d'infiltrer la Triade justement, sous demande du commissaire de la ville. Son objectif est donc d'infiltrer l'organisation jusqu'à monter en grade et être susceptible d'arrêter les grands pontes de la Triade aujourd'hui intouchables. Tout au long du jeu, sa conscience balancera entre la loyauté qu'il a pour la police et son objectif initial : coffrer et faire imploser les Sun On Yee, et entre son coeur, qui à force de côtoyer les malfrats, commencera à les apprécier de plus en plus.

Sans plus en dévoiler, j'ai trouvé le scénario du jeu plutôt bien ficelé à la manière d'un film, même s'il existe plusieurs choses regrettables dans le scénario qui est directement lié au gameplay du jeu. On suit Wei Shen et pour ma part je me considérais comme étant lui, c'est pour dire à quel point j'avais été dans le scénario lorsque je jouais. Je n'avais pas ressenti une telle ambiance dans un jeu depuis Mafia II qui m'avait lui aussi fait voyager dans mon esprit. On s'attache et on réagit comme lui - ou presque - lors des passages assez chauds du jeu.
Le corps-à-corps, jouissif.
Passons donc maintenant au gameplay du jeu, en prenant d'abord le gros point fort de ce jeu : les bastons. On passe au moins la moitié du jeu sans arme à feu, ce qui est assez rare dans un jeu de ce genre. C'est justement là-dedans que réside la force de Sleeping Dogs : les combats à mains nues. Ils sont tout simplement énormes et abusivement jouissif. Vous voyez les films de Jet Li ou bien de Jackie Chan ? Reprenez les séquences de ces films et vous êtes dans Sleeping Dogs. Wei Shen qui maîtrise parfaitement les arts martiaux et ils sont parfaitement retranscrits in-game. De plus, au départ il n'y a pas beaucoup de combos mais ils se débloquent grâce aux arbres de compétences de la Triade, de la Police et des Arts Martiaux. Mais je reviendrai là-dessus plus tard.

Ensuite, il y a les Gunfights bien entendu. Ces séquences ne sont pas mauvaises et sont plus fréquentes à la fin. Il ne me semble pas qu'il y ait de viseur automatique ce qui est à mes yeux un bon point. Il faut donc bouger le viseur soi-même pour viser la partie du corps que l'on souhaite toucher comme les jambes, les bras ou directement entre les deux yeux. Ils sont similaires à un jeu comme Mafia II si je ne me trompe pas, ce qui ne ressemble donc pas à GTA IV par exemple.
Troisième phase importante du gameplay de Sleeping Dogs, c'est la conduite des véhicules. Là par contre, on ne va pas dire que c'est du zéro pointé mais c'est sûr que ça ne frôle pas le réalisme cette partie du jeu. Des voitures qui ont du mal à exploser, conduite beaucoup trop rapide et arcade pour trouver du réalisme - ce qui est dommage, quand les décors et l'univers veulent l'être beaucoup - Wei qui ne tombe jamais de sa moto, même après s'être pris un véhicule.. Ça fait surtout rire et vaut mieux ne pas se prendre au sérieux lors des phases de conduite. Je ne détaillerai pas plus en profondeur la conduite car elle se résume en une phrase : Ce n'est pas terrible et c'est sûrement l'un des points faibles du jeu à mes yeux. Pour revenir brièvement aux arbres de compétences dont je parlais plus tôt, vous pouvez lors des missions débloquer des points Triade, Policier et de Réputation. Cela permet de monter en niveau et de débloquer des features supplémentaires pour Wei, avec notamment des techniques de Kung Fu ou des options pour le personnage comme par exemple ne plus activer l'alarme d'une voiture lors d'un vol sur un parking.

Voyons maintenant de manière générale à la durée de vie du titre. Elle n'est pas énorme mais reste « acceptable » pour un jeu du genre. Comptez environ vingt-cinq heures pour terminer le jeu, et quelques heures de plus si vous êtes friands des trophées à débloquer. Personnellement je l'ai fait assez lentement, j'ai pris mon temps pour bien m'imprégner de l'ambiance et en essayant d'être le plus réaliste possible comme je le fais d'habitude dans ce genre de jeu. En ligne droite il est possible de le finir plus brièvement, mais à mes yeux cela serait tout simplement gâcher son expérience de jeu. Surtout qu'il y a énormément de choses qui permettent d'allonger un tant soit peu la durée de vie, avec les missions données par les gars de la Triade et aussi les enquêtes demandées par les forces de police.

Parce que oui, Sleeping Dogs possède une ambiance aussi plaisante au sein d'Hong Kong grâce notamment à tous les petits « à côté » que propose le jeu. Je pense notamment aux missions secondaires et aussi à tous les mini-jeux disponible dans la ville Chinoise. Cela va des enquêtes policières, aux courses de voitures (dénuées d'intérêt certes, mais ça permet de se changer les idées) aux clans de combat pour mesurer sa force face à plusieurs concurrents.. mais aussi des mini-jeux comme par exemple le Karaoké, très apprécié des asiatiques et qui peut paraître un peu niais pour nous. Des rencards avec des nanas rencontrées pendant des missions également.. Tout cela permet de s'immerger encore plus dans l'univers du jeu et de faire le jeu comme si on était Wei Shen. Certes, c'est pas forcément la tasse de thé de tout le monde, mais ces petites features sont plutôt sympathiques et on peut les considérer comme étant du bonus, si je puis dire. On peut également - je ne l'ai pas précisé parce que ça reste secondaire - changer la tenue de Wei ce qui procure d'ailleurs différentes bonus selon la tenue portée.

En conclusion, je dirai que Sleeping Dogs est une bonne alternative au genre du « GTA-Like » de part l'originalité de ses combats à mains nues et également l'utilisation du parkour pour se promener ou poursuivre ses cibles. Même si la durée de vie peut sembler courte, il n'y a pas pour autant peu de choses à faire dans Hong Kong, avec beaucoup de missions secondaires et de mini-jeux à faire. Mention spéciale également pour les performances des amis qui sont visibles sur le menu social du jeu, j'avais deux trois amis qui jouaient au jeu et je pouvais m'amuser à essayer de battre leur record, et eux de même. Il n'y a pas de mode en ligne mais c'est suffisant pour s'amuser et essayer de battre ses copains sur une distance la plus longue sans se faire toucher par une voiture par exemple. Certes le jeu n'est pas magnifique graphiquement, mais ça reste très bon de part l'ambiance que transcrit le jeu et une très belle modélisation de Hong Kong qui nous change des Etats-Unis.

LES PLUS.. :
- l'Ambiance du jeu qui permet d'être vraiment dedans
- Les combats à mains nues, dignes des films de Kung Fu
- Beaucoup de choses à faire en ville
- Scénario très plaisant à suivre dès qu'on est dedans

LES MOINS.. :
- La conduite, absolument nulle et irréaliste
- Graphiquement dépassé, malgré une belle modélisation d'Hong Kong
- Durée de vie du jeu assez courte qui pourra en rebuter certains
- Les chinois parlent presque tous anglais, c'est dommage

Bienvenue sur mon Blog !

Bonjour et bienvenue à vous sur mon blog ! Il traitera de jeux vidéos, mangas, animés, séries télé.. un peu de tout. J'ai migré sur Blogger suite à un changement d'adresse mél et de facilité pour  la rédaction (puisqu'intégré à Google directement). Je vais commencer par poster mes deux tests rédigés sur l'ancien, puis ce sera une nouvelle page qui s'ouvrira, je l'espère!

Merci à vous et bonne lecture (et bien sûr, n'hésitez pas à commenter!)